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Un peu d'histoire

« Un regard au-delà des apparences, au-delà du numéro d'écrou, au-delà des raisons qui les ont amenés là.

Une proposition d'être accueillis tels qu'ils sont, dans ce qu'ils vivent, sans chercher à effacer ce qu'ils vivent mais tout en les aidant, autant que possible, à "changer d'air" et s'ouvrir à d'autres possibles comme celui d'exister pour quelqu'un à l’extérieur et prendre du plaisir à communiquer, à poser les mots - parfois les mots des maux. »

Béatrice, correspondante bénévole

Notre histoire

Le Courrier de Bovet doit son nom à une Madame de Bovet, à qui le Révérend Père Mouren, adjoint à l’Aumônerie Générale des Prisons, confia en 1950 son idée de mettre en relation des correspondant.e.s avec des détenu.e.s sans famille.

 

Madame de Bovet prit donc la tête de l’œuvre du « Courrier aux Prisons », qui s’efforça d’organiser des relations épistolaires entre des correspondant.e.s bénévoles et des personnes détenues en demande de lien avec l’extérieur. À cette époque, il n’était pas rare que Madame de Bovet accueillît les sortants de prison à leur libération, leur proposant le gîte et le couvert.

 

En 1956, Madame de Bovet rencontrant des problèmes de santé, la direction de l’œuvre fut confiée à Madame Diard, qui en quatre ans seulement structura le mouvement et obtint le 1er juillet 1960 le statut d’association de loi 1901.

 

Après la disparition de Madame de Bovet au début des années 1960 qu’elle sera renommée, l’association fut renommée en hommage à sa première présidente, « Le Courrier de Bovet ». En 1962, on comptait déjà 752 correspondant.e.s qui échangeaient avec 1 012 détenu.e.s.

 

Plus de 70 ans plus tard, Le Courrier de Bovet continue de permettre aux personnes détenues de trouver un moment d’écoute et de liberté à travers ces échanges de courriers.

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